Le retrait de l'aluminium s'est finalement mieux passé que prévu. Ces trois dernières semaines, il m'a suffit de quelques demi-heures par-ci, par-là pour mener à bien cette opération. Le nettoyage pour retirer les résidus de colle a été plus redoutable, la peinture argent de la couche n° 3 se mélangeant au gris clair de la n°3 pour un résultat franchement crabeurk. Mais bon au final on arrive à çà :
Je retrouve avec plaisir des éléments que je n'avais plus revus depuis la couche de peinture n°2... il y a une vingtaine d'années. Les sommets de dérives rouges - exactement comme les décalcomanies, ce qui est une belle performance - par exemple. Posés lorsque j'étais encore au lycée. Ca ne nous rajeunit pas... C'est de "l'archéologie modéliste".
Dans le même style, le tableau de bord, très travaillé avec plein de couleur... Ca va pas durer, le principe étant de le faire tout noir mat, d'où photographie d'archive pour l'histoire.
Bref voilà le pépère tout démonté. J'ai de la chance d'avoir pu décoller les deux parties du fuselage, ce qui permet de retirer les ailes et de les travailler à part et complètement (comme elles sont pivotantes, il y a toujours une partie masquée).
Bon allez zou, tout le monde à la douche !
Une fois décapé et rincé, il ne reste que la couche n° 1, d'un gris trop foncé, que j'avais réalisée en 1987, je me souviens, cette après midi là, pendant que ça séchait, j'étais allé voir "l'empire du soleil" de Spielberg au cinéma espérant qu'au retour, je découvrirais que la peinture aurait éclairci... ben en fait non, elle avait même plutôt foncé... grrrrr... ah, je remarque qu'un peu du jaune du radôme de nez s'est accroché également. La couche n°1 n'a pas été décapée car elle est à base de peinture acrylique. C'était même mon premier essai de ce type de peinture. Dommage, sinon j'aurais pu remettre l'avion à nu.
Le plastique de la verrière est terne, il a été rayé par des années de poussière car ce Tomcat m'a suivi partout où j'ai vécu jusqu'à aujourd'hui !
Donc... ponçage de la verrière au dentifrice et bains répétés dans du Klir... et plouf !
Résultat des courses, une verrière qui a bien meilleure mine et qui résistera mieux au temps qui passe.
Revenons à la peinture qui n'est pas partie : ponçage, et travail des relief avec le dos d'un Cutter
Pour le fuselage, le retrait des plaques d'aluminium à occasionné des impacts qe l'on gomme avec de la pâte à reboucher.
Reprise de la peinture du cockpit en noir satin, de la cellule en gris mat, des trains d'atterrissage en blanc et, tadaa.... le tomcat retrouve son aspect :