Le blog des playmobils de chez wam : quand les jouets font comme les grands.

La collection playmospace est, avec le bateau pirate, ou le train, une des séries les plus iconiques des playmobils, avec des scaphandres dignes de 2001 ,l'odyssée de l'espace et des GE5P qui ressemblent à un D2R2. Les collections spatiales qui ont suivi n'ont pas vraiment fait aussi bien à mon sens, jusqu'à la dernière qui a réactualisé avec talent la collection des années 80. Dans l'attente d'image de la collection espace actuelle, voici un revival Playmospace.

Dans un autre style, voici un bien vieux AMX Joustra qui ne va pas tarder à fêter son demi siècle. Il est obligatoire de le photographier du côté droit car de l'autre côté, il lui manque encore une roue, mais il lui en manquait quatre autres qui ont été conservées ou retrouvées par delà le temps, et il y a de quoi rester confiant pour la roue qui reste... Ce petit char en plastique, qui accompagne les playmobils de chez wam depuis les années 70, a aussi connu des moments d'oubli, au fond d'un carton, lui même au fond d'une cave, mais pour autant, jamais il n'a été abandonné. Ses roues ont toujours été mises de côté avec précaution, "en attendant"... il a toujours été rangé de manière à ne pas être perdu de vue, ni cassé... ce qui explique la possibilité de le réparer à ce jour. Sa restauration (création d'axes pour fixer les roues, nettoyage remontage), lui a donné un peu plus de couleur mais reste à finir (on peut remarquer les traces blanches de la page à polir sur les angles qui partiront avec un coup de brosse). En tout cas, il ne quittera plus la collection désormais et va devenir ce que l'on appelle un "playmocompatible" (c'est à dire un jouet pas playmobil que l'on associe comme s'il en était)

Comme en atteste les pages de ce blog, je suis plutôt passionné par l'aéronautique, mais j'ai eu dans mes jeunes années, une sorte de passion pour les vaisseaux de première ligne et les pirates. Je me demandais vraiment à quoi devaient ressembler, en vrai, ces bateaux, et pensais de jamais pouvoir le savoir jusqu'à ce que soit lancé le projet de l'Hermione. J'ai vu le chantier lors de sa construction et ai vu le navire une fois terminé et maintenant je sais quelque chose que je n'aurais pu savoir qu'en vivant au XVIIIème siècle... Il en va de même de tous ceux qui consacrent beaucoup de temps et de ressources pour nous permettre de voir encore de vieilles voitures, de vieux avions, de vieux bâtiments... ils nous offrent une chance rare et il convient de les remercier de cela ou du moins de (leur) rappeler que cela compte beaucoup pour d'autres personnes.

C'est le grand sujet du moment. Après un pont d'envol sur deux mètres trente, voici un vieux projet qui me tentait de longue date et que j'ai pu réaliser grâce au magasin "un rêve d'enfant" à Argeles-Gazost, où il est possible - et c'est exceptionnel - de trouver des playmobils anciens. En l'occurrence, il s'agissait du très beau bateau transbordeur dont j'ai toujours imaginé que sans le côté gauche, il ferait un excellent mini porte avions. 

Evidemment, qui dit porte-avions, dit avions. La base est le fameux jet mobil que je travaille depuis près de douze ans désormais. Il était impératif de conserver sa petite envergure (j'ai donc renoncé à de jolies ailes de F-16 en carte plastique) mais lui ai préparé une belle dérive arrière. Peinture noire du cockpit, peinture grise et quelques autocollant (feux de vol en formation)... mais pas trop car le porte avions devant affronter les éléments, des décalcomanies auraient vite fait de se décoller.

Pendant que les avions sèchent, retour au bateau, le démontage a nécessité de reboucher pas mal de trous côté gauche, puis peinture et dessin des marquages de pont d'envol (piste d'appontage, sécurité du catapulte).

A partir de là, il fallait faire le test opérationnel. Premier constat, le retrait du côté gauche n'est pas compensé par les deux avions et il manque un peu de lest. Mais bon, le bord de la coque reste au dessus de l'eau, même si je ne pense pas le bateau capable de prendre des paquets d'eau (il faudrait mettre un joint entre le dessus et le dessous et y placer des plaques de polystyrène supplémentaires). Pour le reste on est à la limite : La mise en place de tuyères orientables laisse imaginer deux avions à décollage vertical. Du coup la procédure est simple, le premier part verticalement (mais avec moins de port de charge et d'autonomie) et le second peut se catapulter sur toute la longueur du pont (et avoir de la sorte moins de carburant consommé). Reste que disposer de deux avions pouvant être opérés depuis la surface de l'eau est un bel atout stratégique. Ici on le voit avec le navire amiral (de loin la meilleure coque de la flotte) qui peut embarquer des soldats et des équipements, tout en recevant un hélicoptère sur le pont. Les deux ensemble permettent d'avoir une force de frappe conséquente, tout de même. Le reste de la flotte est composée des trois petites vedettes bleu et blanc (mais ça, c'est plus de l'action de l'état en mer que spécifiquement la Marine).

Réalisation de deux machines supplémentaire pour faire bonne figure sur le pont d'envol, avec une machine représentée avec les becs de bord d'attaque et les volets sortis. Recrutement de nouveaux pilotes pour la playmo naval air force et démontage de ces derniers pour les customiser et leur donner la même tenue de vol. Création au passage d'un système de haute technologie (une planchette, des clous) pour tenir les pièces face à la force du jet de peinture.