Le blog des playmobils de chez wam : quand les jouets font comme les grands.

Après une version commerciale, après une version course, après une version SAR... voici une ultime version (et pour cause, je n'en ai plus) du PBY Electra. Il s'agit donc de l'avion le plus modifié après le biplan. Ici, il s'agit d'un appareil un peu spécial. Il appartient au playmobil® test flight center (PTFC). C'est l'avion avec lequel sont testés tout les éléments devant constituer les avions en développement : motorisation, équipements, avionique...



Doté de peintures haute visibilité pour en faciliter le suivi pendant les vols, il présente sur la dérive arrière les insignes de l'escadrille des aigles et de celle des mouettes - bien entendu - ainsi que l'insigne du test flight center et celle du programme spatial, puisque cet avion est également à la disposition du Johnson space center.



La livrée est blanche brillante au dessus et bleu foncé en dessous, avec les marquages haute visibilité. Je me suis inspiré des avions britanniques, notamment la livrée du Hawker hunter d'essai de la société BAe. Hélices Hamilton standart, moteurs Pratt et Whitney... comme sur l'ensemble de la flotte.





Et voici les photos du premier vol, en janvier 2010 :

Bonne surprise que cette boite qui reprend en version neuve, la même diligence, lebureau du sheriff et les indiens, qui ont fait le bonheur de pas mal de gamins des années 80. C'est très sympa de trouver des personnages vintages en 2009, et j'espère que cela incitera la marque à persévérer à faire des ré éditions, comme cela est en cours depuis quelques années... Une petite demande à cette occasion ? Oui, ayant recommencé ma collection en 2005, j'ai manqué la réédition du biplan... voila... ne sait-on jamais ...et puis n'oublions pas la magnifique collection playmospace de 1981.

Pour ce qui est de cette boite là, voila de nouvelles perspectives de photos outdoor... Sergio Léone est toujours là !

Disons le tout net ; avec le bateau pirate version 1981, la gamme playmospace® est un des produits les plus touchants de la production playmobil®. Faut se rappeller de ce que c'était la SF dans les années 80. On avait galactica, cosmos 1999, temps X, il était une fois l'espace, Ulysse 31, San ku kai, bomber X, Goldorak à la télé, et on découvrait le space opéra au cinéma, l'Europe lançait Ariane, tandis que la NASA semblait franchir un pas de plus avec la navette, le tout en attendant Hermes... On avait soif de voyages interstellaires, de vitesses supra luminiques, et de fasers aux protons (non, non, le faser aux protons n'est pas une recette de cuisine). Bref on avait l'esprit pionnier version XXL - grand large et cette collection playmobil® nous donnait les moyens de vivre ces aventures... et nos chambres d'enfants de devenir  un morceau du cosmos. En grandissant on a surtout soif de ne pas se faire flasher à 51 km au lieu de 50, et on regarde plus le compteur de vitesse que la route, mais ce jour là, en prenant cette photo, j'ai fait un tour à la vitesse de la lumière sur la planête glacée du système solaire X28... mais chut, cela restera notre secret.

Moins easy listening / dolce vita que le post précédent, voici la première sortie opérationnelle des nouveaux appareils de la playmo space force... pas facile à faire cohabiter avec les biplans. En tout cas ces machines star wars qui se trouvaient dans la cave avec les playmobils®, leur donnent de nouvelles capacités, maintenant qu'ils parviennent à les mettre en oeuvre. Il se trouve que ce premier vol s'est déroulé au-dessus d'un décor enneigé... on pourrait y voir une allusion à "l'empire contre-attaque"... et ce ne serait pas déplacé...                              
              
     

Record de distance pour ce post avec des photos de personnages playmobil® faites en Chine. Il serait tentant de voir dans le flou des sujets une erreur de mise au point qui rappellerait que la prise de vue de personnages playmobil® est un métier, mais il n'en est rien. L'auteur a voulu suggérer l'effacement des éléments sociétaux qui nous caractérisent face à la conscience de notre propre finitude et, au delà des apparences, notre appartenance à un même ensemble commun qu'est l'humanité au sein de laquelle n'existe que des êtres pensants qui aiment, souffrent, affrontent leurs peurs et recherchent l'espoir. Une façon de dire que l'avenir commun que l'on veut importe plus que les passés différents que l'on a.
Remarquez, il s'agit également, d'un simple problème de mise au point... 
(crédits photo Stéphane)